Burkina Faso


Carte Burkina Faso

Fidei intervient principalement dans la région de Koubri, située dans la province de Kadiogo et dans la région Centre, au Sud de la capitale Ouadagoudou.

En 2020, alors que le Nord du Burkina Faso sombrait dans une spirale de violence, FIDEI relayait un appel pressant pour la sauvegarde de la vie et la poursuite de l’éducation d’enfants de Niassan, petit village du nord-ouest : « Deux écoles du département de Di ont été attaquées, brulées, les vivres de la cantine scolaire emportés par des djihadistes. Ils ont menacé les enseignants de représailles s’ils enseignaient en français. Tous les établissements scolaires ont été fermés. Les familles s’alarment et me demandent secours pour sauver leurs enfants. Ceux des familles défavorisées vont subir une année blanche et sont souvent « placés » à l’extérieur avec des risques de maltraitance. Je lance un appel à toutes les bonnes volontés qui pourraient généreusement leur venir en aide ».

La spirale de violence qui s’est déversée sur le nord du Burkina Faso s’est encore aggravée. Le conflit en 2020 a causé la mort de plus de 1600 burkinabés dont 1200 civils parmi lesquels de nombreux enfants et leurs mamans, les assaillants s’en prenant aux églises, aux écoles et aux maternités. Les terres fertiles de la région ont été réquisitionnées par les envahisseurs. Les écoles sont fermées, parfois incendiées. Les autorités civiles ont fui. Plus de 800 000 habitants ont été « déplacés ».

Début 2021 le conflit qui dévaste le nord du Burkina s’est encore intensifié comme en témoigne ce communiqué du diocèse de Ouahigouya : « les terroristes ont procédé à l’identification des personnes pour vérifier s’il y en avait qui portaient des signes religieux ou des prénoms chrétiens. Les catholiques qui portaient une croix ont été exécutés ».

Le nombre d’habitants du Sahel déplacés ou réfugiés a atteint 2 900 000 selon le HCR. Beaucoup de ces villageois dépossédés de tous biens ont été hébergés dans des camps.

Au même moment FIDEI inaugurait deux salles de classes au centre de formation professionnelle au maraichage de Poedogo, près de Koubri, au sud du pays, offrant de nouvelles capacités d’accueil.

  • OUAGADOUGOU

La salle informatique équipée par l’association NTBF (Nouvelles technologies Burkina Faso) en 2003 avec l’appui de FIDEI au sein du CIJEF (Centre d’Information de la Jeunesse pour l’Emploi et la Formation) à Ouagadougou … Lire la suite

  • KOUBRI

Le village de Koubri est situé à 22 km de Ouagadougou, en milieu rural. Des actions de soutien scolaire de lycéens et collégiens et des ateliers de lecture pour enfants du primaire ont été assurées par de jeunes étudiants venus de France lors de l’été des années 2012 à 2014 …. Lire la suite

  • Construction d’un Centre socio-éducatif, une école de couture, une salle informatique et une salle d’études à Koubri:

FIDEI finance la construction d’un centre socio-éducatif et a entrepris la création d’une école de couture et de broderie.FIDEI a pu achever la construction du Centre socio-éducatif Clément Myionnet dans lequel la jeunesse de Koubri se retrouve pour des activités éducatives et sportives encadrées par des animateurs dûment formés… Lire la suite

  • Construction d’un centre de formation scolaire et professionnelle en 2018 à Poedogo, près de Koubri

L’apprentissage portera sur le maraichage, les cultures céréalières et la sylviculture. Un enseignement général complètera le cycle de 3 ans destiné à de jeunes garçons déscolarisés en fin d’études primaires. La première pierre a été posée le 26 février2018….. Lire la suite

  • Soutien aux Veuves de Koubri

Dans le cadre de la priorité accordée à la protection des personnes les plus démunies ou isolées FIDEI concentre une grande partie de ses efforts sur le soutien aux Veuves de Koubri au Burkina Faso. Leurs conditions de vie sont particulièrement difficiles. Sur elles repose la charge de nombreux enfants, alors qu’elles ont été bien souvent éloignées de la structure familiale de leur époux défunt et ne disposent d’aucune ressource propre.
Beaucoup ne survivent qu’à travers des tâches harassantes et très peu rémunératrices telles que des coupes d’arbustes et branchages en brousse à des kilomètres de la bourgade, puis transport sur la tête de fagots aussi lourds qu’encombrants, avant de chercher un emplacement toléré sur le marché pour vendre leur chargement…Lire la suite

  • Accès à l’eau

FIDEI a entrepris au Burkina un programme de développement de l’accès à l’eau dans des villages de brousse isolés de la région de Koubri… Lire la suite